Je tombe, l'autre jour (leparisien.fr), sur cette image de la sémillante Jennifer Aniston, ex de Brad Pitt, et surtout, pilier de la série Friends. Et là, je vous avoue que je suis fort déçu. La raison ? Voyez vous-mêmes.
Mais outre la mauvaise alimentation, il y aurait peut-être, et même sûrement, une autre raison aux silhouettes déformées de nos stars : le pantalon taille basse, qui vous étrangle la silhouette exactement sous le nombril, les viscères, entraînées par la pesanteur, continuant de refluer vers le bas, voire sur les côtés...
J'invite ceux et celles que ça intéresse, à se poster devant la cour de récréation d'un lycée ou d'un collège, et pourquoi pas, d'une école primaire, et à bien observer la silhouette des élèves. Pour l'avoir fait des centaines de fois de l'intérieur d'un établissement scolaire, j'avoue avoir été estomaqué par la proportion d'enfants - parce que ce sont souvent encore des enfants - affichant des kilos en trop. Mais je suis encore plus estomaqué par l'absence de prise en compte du phénomène par les autorités politiques, éducatives, les professeurs d'éducation physique, les infirmières scolaires et, in fine, les parents !
J'ai donc pris l'habitude de me munir d'un appareil photonumérique que je sors discrètement dans la rue. Ci-dessous, un petit échantillon d'adolescents croisés dans les rues de Paris et de sa région.
Édifiant non ? Je confirme que ces photos ont été prises tout à fait au hasard des rencontres, ce qui vient confirmer les observations faites en milieu scolaire : les filles sont bien plus susceptibles de développer de l'obésité que les garçons ; en tout cas, je croise régulièrement plus de filles que de garçons obèses ou en passe de le devenir. Et ça, ce n'est pas une fiction: le mal est déjà là. En ce qui me concerne, j'avais observé que bien des élèves de mon lycée, notamment des filles, avaient toujours dans la bouche de petits bâtonnets suggérant la consommation de sucettes. Le fait est qu'aucune distribution de sucettes n'ait été organisée à la cantine. Il m'a donc fallu mener l'enquête, qui a débouché sur une boutique de presse voisine du lycée : cet enfoiré n'avait rien trouvé de mieux, pour s'offrir une clientèle captive d'adolescents, que de leur vendre des sucettes, attirant par ce biais des dizaines d'élèves chaque jour : un énorme bocal trônait à l'entrée du local, que les élèves prenaient d'assaut à chaque pause.
Interdire la vente de sucreries aux abords des établissements scolaires, voilà l'arrêté que je prendrais si j'étais ministre en charge de la jeunesse et des sports.
Mais au fait, vous vous demandez certainement pourquoi ce "post" est intitulé "Chocolat" ? Ben c'est simple : outre le fait que le chocolat et le sucre sont sources de kilos en trop, j'avoue que la perspective d'assister à des championnats internationaux d'athlétisme me comble toujours d'aise rien qu'en pensant au formidable défilé de ventres plats que cela suppose. Et les derniers championnats d'Europe, à Barcelone, ne m'ont pas déçu (Il y a eu aussi la natation à Budapest, mais, là, à peine les filles sont-elles au bord de la piscine qu'elles ont déjà sauté dans l'eau !).
Autant vous dire la vérité : moi, il n'y a que les sportives qui m'excitent ! Je me souviens avoir croisé, un jour, alors qu'elle était encore inconnue au bataillon, une grande Allemande blonde (autour du mètre quatre-vingts), juchée sur de très hauts talons, ce qui lui donnait l'air d'une asperge ! Paris-Match ne l'avait pas encore fiancée au Prince Albert de Monaco, ni à un magicien américain. Elle déambulait aux bras d'un type qui devait être manequin comme elle. Elle, c'était Claudia Schiffer. Et je vous avoue qu'en la regardant de près, je me suis dit : "Et en plus, elle est moche !"
Pourquoi seules les sportives m'excitent ? Faites donc, un de ces jours, une petite expérience, consistant à caresser la peau d'un félin, du sexe féminin de préférence (panthère ou léopard femelle, lionne, guéparde). Vous serez subjugué(s) par la sensation de cette formidable musculature se contractant sous le soyeux de la peau ; une sensation absolument incroyable ! Et quand je regarde des athlètes (filles !!!) en chair et en os ou à la télévision, j'ai comme une..., comment dirais-je, envie ?, c'est ça une envie de toucher, chose que je n'éprouve pas du tout avec les mannequins, ces mochetés qu'il faut souvent maquiller durant des heures, plus les retouches sur Photoshop, pour leur donner un look à peu près présentable !
Et pour ne rien vous cacher, j'attendais avec impatience de revoir la reine Isimbayeva, qui a une des plus étonnantes tablettes de chocolat du paysage sportif international. Ça vous change des bourrelets de Jennifer Aniston ou des plaques de viande adipeuse de Serena Williams, non ?
Manque de pot, pas d'Isimbayeva en vue... Mais on n'a rien perdu au change... À Barcelone, les lionnes étaient de sortie !
Et moi de me demander tous les jours comment les magazines de mode peuvent encore préférer afficher des asperges longues et plates, avec des jambes comme des spaghetti, la plupart étant anorexiques (il faut dire que le monde de la mode est plein d'hommes qui n'aiment pas les femmes, ceci expliquant cela !), quand le monde du sport regorge de belles plantes plus sexy les unes que les autres !
Je dois dire que la grande innovatrice, en la matière, a été Marie-José Pérec, avec ce petit caraco qui lui dégageait largement le nombril... Et là, je vous avoue qu'on avait comme une furieuse envie de toucher !
Seules les sportives m'excitent ? Certes. Mais alors, pourquoi faire figurer la fille reproduite ci-dessous dans mon panthéon (encore que je ne vous aie pas tout montré !) ?
Vous ne la reconnaissez pas ? Alors vous n'avez pas vu le clip de la chanson "Love, sex, magic"..., featuring Justin Timberlake" ! Je vous encourage à le rechercher sur le site de la demoiselle. À côté d'elle, Beyoncé - qui bouge comme un manche - a l'air d'une poufiasse !
Cette fille est une authentique athlète, qui vous exécute un grand écart sans prendre d'élan... Je suis persuadé qu'elle a un passé de gymnaste de très bon niveau, ou de danseuse classique, voire les deux. Elle n'a, certes, pas les abdos d'Isimbayeva ou de Muriel Hurtis, mais côté sex appeal, hum, hum !
Tiens, by the way, pendant que je rédigeais ce post, je me suis penché par la fenêtre et jeté un coup d'oeil sur une aire de jeu située juste en-dessous. Durant les vacances scolaires, les gamins viennent y jouer au ballon. Toujours des garçons, jamais de filles, ou alors, des fillettes. Signe particulier : ils sont tous très minces. Il faut dire que les séances durent parfois toute une matinée ou toute une après-midi, et à raison de 200 calories brûlées par heure, soit un bon millier par jour, ces gamins ne risquent pas de prendre du poids (1 kg de graisse = 9000 calories)... Tant qu'ils préféreront jouer au ballon plutôt qu'à la Playstation, avachis dans un fauteuil !
Et les filles dans tout ça ? Je crains que, pour la plupart d'entre elles, le temps libre ne soit occupé par la téléphonite, la MSNite ou la Facebookite, soit à blablater entre copines sur le téléphone portable, ou à s'envoyer des SMS ou des messages via MSN quand ce n'est pas via Facebook..., le tout avachies dans des fauteuils moelleux + les visites au MacDo ou chez KFC, ce qui aura une incidence inévitable sur leur tour de taille.
La solution ? Dès lors que les aires de jeu publiques sont prises d'assaut par les garçons, au détriment des filles, pourquoi les municipalités ne mettraient-elles pas en place des structures juste pour les filles, tournées vers des choses comme la danse, le hip-hop (voyez la sublime Ciara) ou l'aérobic ? Car si les adolescentes pouvaient, à l'instar des garçons, dépenser un millier de calories/jour en période de vacances scolaires, voire simplement la moitié (500 calories/jour) hors vacances, alors on aura fait un grand pas vers la lutte contre la maladie du siècle : le surpoids, lequel intervient longtemps avant l'obésité. Bien évidemment, il faut que ces installations profitent à toutes les petites filles et non seulement à des "happy few", comme c'est (trop) souvent le cas des salles de danse ou des conservatoires de musique !
Le fait est qu'on ne garde pas la ligne à raison d'une voire de deux malheureuses petites séances hebdomadaires de gym à l'école, au collège ou au lycée : l'exercice physique, il faut le dire, n'est réellement efficace que moyennant une pratique quotidienne, même modérée. Demandez aux panthères, aux lions ou aux guépards !