Le type qu'on voit sur les photos est un des plus fameux commentateurs sportifs de France, un commentateur que l'on a vu, voit, entend et lit un peu partout, notamment sur M6 hier, Canal Plus aujourd'hui, plus la radio, la presse écrite : voir "La Grosse Kronik" dans l'édition du vendredi de Direct Soir, le quotidien gratuit du groupe Bolloré.
Pierre Ménès journaliste, je veux bien. Mais sportif ! Non, mais franchement, imagineriez-vous ce type chez les pompiers, au GIGN, chez les chasseurs alpins, entraîneur d'une équipe de football ?
J'en entends qui vont me dire : "Et pourquoi ne serait-il pas entraîneur d'une équipe de football, gendarme au GIGN ou sapeur pompier ?"
Parce qu'au GIGN ou chez les sapeurs pompiers, on vous soumet à des tests d'aptitude physique, et que c'est pas de la gnognote ! Et parce que je ne vois pas ce type participer à une séance de décrassage avec des joueurs de football. Tout simplement !
Je sais ce que d'aucuns vont me dire, que je fais du racisme anti-gros. Je ne fais pas de racisme anti-gros ; je m'étonne simplement que quelqu'un qui n'a pas été capable de tenir son poids dans des limites acceptables puisse s'ériger en donneur de leçon sur le plan sportif ! C'est aussi bête que ça !
Ce type fait partie des gens qui passent leur temps à donner des leçons de savoir-faire à Domenech, et il affiche sur la balance une quarantaine de kilos de plus que son poids de forme théorique, et tout le monde trouve ça normal ?!
Remarquez, si les employeurs (certainement pas les pompiers ni les gendarmes !) trouvent normal d'associer des gros pleins de soupe à des médias spécialisés dans le sport, why not ? C'est leur problème. Mais vous admettrez que ça fait bizarre !
Bien évidemment, il n'est pas tout seul, le Ménès : il y a évidemment plein d'obèses dans la presse, notamment sportive, de même que de nombreux fumeurs, alcooliques, par exemple, dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils ne s'imposent pas à eux-mêmes une hygiène très sportive ! Et ce sont ces gens qui osent venir nous parler d'éthique, de morale, qui tancent l'irresponsabilité des joueurs de l'équipe de France, l'incompétence de Domenech, et patati et patata ? Quelle outrecuidance !
Je revois encore un autre obèse, mais alors super-obèse, lui : Guy C., engagé, à l'époque, comme commentateur sportif, en fait humoriste, sur France 2 (France2-Foot), et qui n'a rien trouvé de mieux que de taper sur Philippe Delerm, lequel avait pourtant excellemment remplacé Bernard Faure lors des J.O. de Pékin. L'écrivain Delerm nous a en effet montré, sans esbrouffe ni effets de manche, qu'il s'y connaissait en athlétisme, et surtout, qu'il était un véritable amateur de sport, à en juger par sa sveltesse. Mais cela n'a pas empêché une espèce de gros plein de soupe de lui taper dessus, par jalousie sans doute !
D'où mon interrogation : quelle crédibilité ? Ils ont quelle crédibilité, ces gros, ces obèses, qui osent venir nous parler de sport ? Comme on dit vulgairement, c'est l'hôpital qui se moque de la charité !
Alors, évidemment, on nous joue le coup de l'expertise, avec ces formules creuses qui ne trompent que les gogos. Je cite : "... Du coup, les Bleus ont joué avec un triangle Toulalan-Gourcuff-Malouda qui a parfaitement fonctionné, autant à la récupération du ballon qu'à la relance. Reste le cas Toulalan, dans la position de seule sentinelle. Le point fort du Lyonnais, c'est le pressing sur le porteur du ballon. Et ce n'est pas ce qu'on demande en priorité à un milieu défensif axial. En seconde période, avec Alou Diarra qui, lui, reste devant la défense, les Bleus n'ont pas concédé d'occasions..." Pierre Ménès in Direct Sport, n° 39, 28 mai 2010, p. 8.
Et blablabli, et blablabla...
Une petite suggestion destinée aux petits gros du commentaire sportif : début des vacances de Pâques, je sors de sous le lit une balance électronique, qui m'informe que je pèse 73,9 kg, alors que mon poids de super-forme se situe autour des 67 kg et que j'ai toujours mis un point d'honneur à ne jamais dépasser les 70. Là, 73.9, ça fait un peu beaucoup ! Ça peut arriver en hiver, période où l'on est engonçé dans des manteaux, sans trop se dépenser physiquement. Qu'à cela ne tienne, j'ai mis dix jours, le temps des vacances scolaires, pour repasser sous les 70 kilos, soit une moyenne de 400 grammes par jour ! Pour mémoire : un kilo de graisse vaut 9000 calories, et les quatre kilos perdus en dix jours (dont pas un seul gramme n'a été repris depuis) représentent donc 36000 calories. Et quand on a une quarantaine de kilos à perdre, le calcul est vite fait : 360.000 calories à brûler ! Sachant qu'un petit footing vous fait perdre autour de 300 calories à l'heure, et à condition de travailler en aérobie (on ne perd de la graisse qu'à partir d'au moins 45 minutes d'effort), vous avez une idée du boulot pour les obèses qui veulent redevenir minces sans chirurgie !
Et pour vous donner une petite idée de la méthode que j'ai employée, il se trouve que je ne fais pas de sport ! Si, si, je vous l'assure, à l'instar de Churchill, je déteste faire du sport et n'en ai jamais pratiqué, ni à l'école, ni au collège, ni au lycée, ni en FAC ! En revanche, j'ai chez moi des tapis de sol et des agrès usuels - ex. une simple porte constitue un excellent agrès : vous posez une serviette éponge sur la porte, et vous vous soulevez jusqu'à faire passer votre tête au-dessus de la porte, jusqu'aux clavicules, et vous recommencez... C'est infiniment plus efficace que les pompes ! - que j'utilise abondamment. Par ailleurs, je vous invite à regarder des films animaliers à la télé : essayez donc de compter le nombre de lions ou de guépards obèses que vous apercevrez dans les plaines du Serengeti ou du Massaï Mara ! Vous remarquerez que des lions, guépards, léopards obèses, ça n'existe pas ! Le problème n'est donc pas de faire du sport, et encore moins de blablater dessus à la radio ou à la télévision. Le problème est de vivre comme un guépard, comme un lion... Pour mémoire, le lion ne chasse que lorsqu'il a faim. C'est tout le secret de la sveltesse : apprendre à gérer sa faim. À bons entendeurs !
