"L'actualité, c'est vous qui la vivez, c'est nous qui en vivons !" (Jules-Edouard Moustic)
Remarquez, entre Finkielkraut, Thuram et d'autres, les porteurs de lunettes ne manquent pas dans le club des "intellos" autoproclamés "Experts ès équipe de France de football".
Dans son supplément télévision (17-23 .07.2010), le Nouvel Observateur ne tarit pas d'éloges pour Pierre-Louis Basse, l'alibi culturel de la station Europe 1 durant la Coupe du Monde sud-africaine, avec moult invités estampillés "intellectuels" : Finkielkraut et les autres, à qui l'on a tendu complaisamment le micro pour qu'ils déversent leur trop-plein de fiel sur les petits "caïds" de l'Equipe de France, les conflits ethniques, la mauvaise intégration, etc.
"En compagnie d'invités prestigieux, il aura, quatre semaines durant, disputé un véritable marathon des ondes qui, à lui seul, relève déjà de l'exploit ! (...) Au cours de ces soirées passionnantes, il a été question de football, bien sûr, et notamment du nahfrage des Bleus et de la responsabilité des joueurs, du sélectionneur et des instances fédérales...".
Soirées passionnantes ?, enfin, n'exagérons rien ! "Soirées blablateuses" serait plus exact, bien dans la tradition française du "je cause, donc je suis !".
Donc, on a refait le monde, tapé sur l'équipe de France de football, et encore sur l'équipe de France de football et toujours sur l'équipe de France de football, la seule à avoir failli en Afrique du Sud, comme de bien entendu ! Et ça, c'était absolument sidérant, ne serait-ce qu'en considérant le silence de tous ces hauts-parleurs sur l'élimination précoce de... l'Italie, par exemple, le vainqueur de 2006. Rappelons, en passant, qu'en Afrique du Sud, il n'y avait pas la Russie, pas la Roumanie, pas l'Ukraine, pas la Hongrie, pas la Bulgarie (qui a éliminé la France en 1993 !), pas la Belgique, etc. Une phase finale de coupe du monde, ce sont trente-deux pays sur les cent quatre-vingt-dix et quelques membres de l'ONU !
Pour en revenir à Pierre-Louis Basse, visiblement, il a décidé de ressembler à Pierre Ménès..., à croire que les obèses ont de l'avenir dans le commentaire sportif !
Faut faire du sport, les gars !